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jeudi 3 novembre 2011

Mascarine Cadetiana II est accessible

Le Conservatoire Botanique National de Mascarin (île de la Réunion) vient d'ouvrir l'accès grand public à l'application Mascarine Cadetiana II

Mascarine Cadetiana II (MCII) est un produit du système d’information Mascarine. Il s’agit d’une application web à forte composante cartographique dans le but d’interroger, d’exploiter et de restituer de l’information sur le thème de la flore et des habitats de la Réunion. Il permet notamment la saisie de l’information floristique.

Cette application a été développée par 3Liz et Alisé Géomatique au cours de l'année 2010. La prise en main a été réalisée au cours de l'année 2011, et l'ouverture de l'application au grand public à la fin de cette année. Une brève avait été publiée dans SIG-La-Lettre en janvier 2011 : Le CBNM observe la biodiversité réunionnaise.

Mascarine Cadetiana

Lorsque vous accédez à l'application vous arrivez sur la carte avec les fenêtres légende et localisation visibles. La carte occupe l'intégralité de la page, les différents éléments étant affichés par dessus la carte. L'application grand public se compose de 3 modules :

  • Flore
  • Observation
  • Habitat

Le module Flore vous permet de faire une recherche dans l'index de la flore vasculaire de la Réunion et d'accéder aux fiches des taxons.

Mascarine Cadetiana Flore

Le module Observation vous permet de consulter les observations qui ont été réalisées. Les résultats de vos recherches sont affichés sur la carte. Le nombre d'observations est représenté par maille.

  • Vous pouvez par exemple consulter le nombre d'observations du taxon Musa L. (nom vernaculaire Bananier). Pour ce faire, vous devez faire une recherche sur Bananier dans les noms vernaculaire. Le système vous permet alors de sélectionner le taxon qui vous intéresse dans ceux correspondant, par exemple Musa L.. Une fois que vous avez sélectionné un taxon, vous pouvez sélectionner aussi les infra-taxons et Lancer votre sélection. L'application affichera ainsi le nombre d'observations de Musa L. faîtes sur l'île de la réunion. Il est possible de revenir en arrière pour modifier la recherche via le bouton Modifier.
  • Vous pouvez aussi consulter le nombre d'observations sur une commune. Pour ce faire, vous devez en sélectionner une sur la carte via l'outil de sélection de commune. Vous obtiendrez ainsi la carte et les statistiques des observations et la liste des taxons observés via l'onglet Attributs.

Mascarine Cadetiana recherche Bananier

Le module Habitat vous permet de consulter la localisation et de nombreuses informations sur les habitats de l'île de la Réunion. Les informations complémentaires sont des diagnostics écologiques, structuraux et floristiques, des photographies et la flore compagne de l'habitat. Sur la carte sont représentés des lieux caractéristiques de l'habitat.

Mascarine Cadetiana Habitats

L'ensemble de ces 3 modules sont liés :

  • commençons par le module Habitat, en consultant le Groupement à Cyperus papyrus var. madagascariensis qui est un habitat des Zones Humides (accès via l'arbre des habitats). Vous y découvrirez des photos de cet habitat, et dans le diagnostic floristique vous pourrez cliquez sur Cyperus papyrus L..
  • vous accéderez ainsi au module Flore qui affichera la fiche du taxon Cyperus papyrus L.. Vous pourrez Exportez la fiche au format pdf mais aussi Voir les observations de ce taxon sur la carte.
  • vous basculerez alors automatiquement dans le module Observation. Vous découvrez que le Cyperus papyrus L. n'a pas seulement été observé au sein du Groupement à Cyperus papyrus var. madagascariensis.

Mascarine Cadetiana Flore

Une autre recherche intéressante peut être réalisée avec le nom vernaculaire : Tamarin.

Mascarine Cadetiana Flore

Dans le module Voir les observations, une fois les observations affichées sur la carte, il est possible via l'onglet Géométrie d'exporter les résultats de la recherche sous plusieurs formats : export dans les formats SIG GeoJSON et Mapinfo, export d'une carte au format PDF, export au format CSV.

L'application MCII est aussi dédiée à la collecte et au renseignement d'informations sur les observations de terrain par les professionnels et amateurs avertis. Les personnes autorisées ont la possibilité d'importer des traces GPS via l'application Web, de modifier en ligne ces trajets, et de créer et renseigner toutes les informations utiles associées à l'observation (taxons, habitat, auteurs, etc.). Le CBNM peut alors valider ces observations qui deviennent visibles.

Enfin, un système complet de profils utilisateurs a été mis en place, pour répondre aux exigences de confidentialité des données sensibles (position des taxons endémiques rares par exemple). Les personnes qui appartiennent aux profils les plus hauts ont accès à des fonctionnalités poussées : import GPS, édition des géométries, visualisation des observations unitaires (et non des données maillées), ajout d'observations via des formulaires, accès aux fonds orthophotographiques et aux scans 100 et 25 de l'IGN, accès aux petites échelles (jusqu'au 5 000ème).

jeudi 27 octobre 2011

Journée Quantum GIS 2011

Hier, Mercredi 26 Octobre 2011, avait lieu au Ministère de l'Environnement, du Développement Durable, des Transports et du Logement (MEDDTL) au sein de la grande Arche de la Défense la première journée Quantum GIS (QGIS) française.

Cette journée a été très bien organisée par l'OSGeo-fr. Les sponsors de l'évènement étaient 3Liz, CampToCamp, C-S, Oslandia et le MEDDTL. Elle fut l'occasion de découvrir des projets et d'échanger avec de nombreux utilisateurs de QGIS.

I. Présentations longues

1) QGIS comme plateforme d'édition et de publication de cartes thématiques sur internet. Exemple de la Charte du Pnr des Ballons des Vosges. - Par 3Liz et Alisé Géomatique
Cette présentation à deux voix avait pour objectif de montrer une solution de publication simplifiée de carte et son utilisation concrète. Bien qu'il existe une solution officielle du projet QGIS, QGIS Web Client, 3Liz a souhaité développer un plugin QGIS pour configurer et publier facilement une carte thématique à partir d'un projet Qgis. Une application web nommée LizMap génère dynamiquement la carte configurée grâce au plugin pour chaque projet. Grâce à la société Alisé Géomatique cette solution a été utiliser par le PNR des Ballons des Vosges pour publier sa charte cartographique sur Internet.

2) QGIS : une bibliothèque pour réaliser des applications métiers - l'exemple du minisig-édugéo de l'IGN - Par CampToCamp et le Ministère de l'Education.
Le ministère de l'Éducation, dans le cadre de son projet Édugéo, avait besoin d'un outil permettant aux professeurs qui ne connaissent pas la géomatique d'exploiter les données mises à leur disposition. La solution apportée par CampToCamp a été de créer à partir de QGIS une application dédiée et adaptée à ce besoin. Elle permet aussi bien au professeurs qu'aux élèves d'accéder aux données du géoportail et de créer leur propre carte.

3) QGIS au delà du bureautique : mobile et serveur - Par le CG62
Cet été, grâce au programme Google Summer of Code (GSoC) a été entrepris le portage de QGIS sur l'environnement Android pour tablette et smartphone. Ce portage a été possible car il existait déjà un portage de l'environnement Qt, mais il a tout de même nécessité la création d'un environnement de compilation dédié pour les dépendances (GDAL, GEOS, Proj4, etc). Il est donc possible de tester une version de QGIS pour tablette, mais dont l'interface est la même que celle de la version bureautique.
Dans la deuxième partie de la présentation un petit historique du projet QGIS-Server, qui a été fortement soutenu par la ville suisse d' USter, a été exposé.

4) Qgis Processing Framework : de nouveaux outils d'analyse disponibles dans QGIS - Par C-S
Toujours grâce au GSoC et à l'intégration de SAGA, QGIS a été équipé d'une architecture permettant de facilement ajouter des fonctions d'analyses. Le QGIS Processing Framework a été développé aussi bien pour SAGA que pour Orféo Toolbox. L'idée était de ne pas réinventer la roue à chaque fois qu'un utilisateur souhaite intégrer une nouvelle bibliothèque de fonction de traitement ou un nouveau traitement. Cette architecture, si elle est utilisée par les outils de traitement déjà présents comme GRASS ou fTools, devrait permettre de chaîner des traitements provenant de différents outils et ainsi automatiser plus facilement des opérations.

5) La démarche d'introduction de QGIS au MEEDTL-MAAPRAT. Etat des lieux et perspectives. - Par le MEDDTL
Au début de l'année 2011, une étude préalable a été menée, un rapport remis en mars et une décision de déploiement en mai. QGIS est actuellement en cours de diffusion au sein des différents services du Ministère qui utilise MapInfo.
Même si QGIS n'offre pas encore toute les fonctionnalités que peut proposer MapInfo, celui-ci a été jugé par de nombreux utilisateurs comme plus facile à prendre en main, et devrait permettre à plus de personne d'utiliser des données SIG.
Le ministère a particulièrement apprécié le format de données Spatialite supporté nativement par QGIS. Spatialite est à SQLite ce que PostGIS est à PostgreSQL, SQLite étant une base de données contenue dans un fichier. Ce format avantage le minsitère, car il permet de distribuer des données géographiques et aussi des données tabulaires, puisque c'est une base de données, et offre la possibilité de profiter du plugin Qspatialite, qui permet aux utilisateurs de facilement construire des requêtes et donc leur propre couche de données. Par contre Spatialite ne peut pas être comme PostGIS, le format de données pivot.

6) financer QGIS, pourquoi et comment ? - Par Oslandia Comme tout logiciel libre et Open Source, financer QGIS c'est financer du bien public, et un projet dont le cœur de cible sont tous les utilisateurs potentiels et pas seulement les clients qui payent le mieux. L'idée principale de ce projet et de tout projet Open Source est la mutualisation.
Un appel d'offre qui aboutirait au choix de QGIS représente une mutualisation, car le résultat pourra être répliqué autant de fois que nécessaire sans surcoût. Mais un simple appel d'offre peut ne pas suffire à obtenir l'ensemble des évolutions et améliorations nécessaires. Il existe des solutions pour palier à ce manque le lottissage et/ou groupement de commandes, qui permettent soit de répartir les demandes en petits appels d'offre soit de se regrouper pour un seul appel d'offre. Le groupement de commandes est d'ailleurs prévu au code des marchés publics.
Enfin il ne faut pas considérer QGIS comme gratuit. Il présente l'avantage de ne pas avoir de coût de licence, ceci signifie qu'une fois acquis il n'y a plus de redevance annuelle à payer, par contre le coût des licences peut être investi dans l'amélioration du logiciel et l'ajout de fonctionnalités en en faisant un logiciel équivalant à ses concurrents.

7) organisation et évolution du projet QGIS - Par Paolo Cavallini QGIS connait une croissance importante de ses utilisateurs. Par contre le nombre de ses contributeurs augmente moins vite. Pour remédier à cela, le projet est en train de mettre en place une architecture qui facilite la contribution en commençant par la remontée et le suivi des bugs. Paolo a insisté sur le fait que le projet était démocratique, et que donc tous les utilisateurs peuvent intervenir, sachant leur voix ne vaut pas moins que celle des développeurs. Il a aussi insisté sur l'idée que si une évolution ou une amélioration nous était importante c'est que nous sommes prêts à dépense de son temps ou de son argent, même un petit peu. Par exemple en commençant par remonter des bugs et en rédigeant une notice de répétabilité.
Enfin QGIS s'améliore de jour en jour, une nouvelle version devrait être publiée après le prochain "QGIS developer metting" qui aura lieu en Novembre 2011 à Zurich. La version 2 paraîtra lorsque les objectifs de cette nouvelle version seront atteints, principalement du refactoring, ce qui devrait être fait pour l'année prochaine.

II présentations courtes.

1) QGIS en archéologie
2 utilisations de QGIS : La première concerne la position des sites, avec consultation des web services du BRGM et exploitation des outils de saisie et traitement de données vectorielles pour l'analyse de ces sites. La seconde concerne l'exploitation des données des plans de fouilles (reprises du carroyage, des données de vestiges, analyse géographique). QGIS a été jugé comme très facile de prise en main, très utile pour la reprise des données, mais aussi avec de très "jolis" - au sens propre - bugs dans le composeur de carte.

2) Migration de Arcview 3 vers QGIS dans une PME
Cette exemple est celui de l'entreprise Vectra, société d'ingénieurie routière, qui a migré tous ces postes équipés de Arcview 3 vers QGIS. Cette migration s'est faîtes en 3 étapes : Étude préparatoire, Test, Déploiement. QGIS a permis de mettre à disposition de béotiens un logiciel SIG et devrait à terme pouvoir remplacer Arcview 9-10 utilisé par les chefs de projets.

3) Utilisation de 'Suivi GPS en direct' et 'SDA4PP' par le comité des vins de champagnes pour l'analyse de la propagation de maladies du bois.
Utilisation de QGIS sur tablette PC sous windows 7 avec le plugin 'Suivi GPS en direct' et un formulaire de saisie préparé pour l'aide à la saisie terrain, et exploitation des données récoltées à l'aide du plugin 'SDA4PP' qui exploite les capacités de R.

4) Accéder aux métadonnées d'un catalogue en ligne
Développement très rapide d'un plugin par l'UMR ADES du CNRS, nommé MDLink, permettant d'accéder à la fiche de métadonnées stockées dans un catalogue de données.

5) Production d'un atlas Pompier à partir d'OSM par 'Gaël Musquet'
Utilisation de QGIS pour du relevé de terrain, la production de carte et l'analyse de la couverture effective des hydrants sachant qu'il devrait y en avoir tous les 200 mètres.

lundi 10 octobre 2011

Création d'OpenStreetMap France

L'association OpenStreetMap France (OSM-FR) est heureuse d'annoncer sa naissance le 8 octobre 2011 à 17 h 30.

Le projet OpenStreetMap (OSM) a été lancé en Angleterre en 2004 (http://www.osmfoundation.org/wiki/Main_Page). Il vise à produire des données géographiques libres. En décembre 2010, le projet comptait 333.000 contributeurs bénévoles de par le monde dont plus de 10.000 en France. Partie de rien, cette base de données cartographiques a, par l'action de ses contributeurs, progressé à pas de géant. Ces bénévoles ont également su convaincre des entités administratives nationales ou locales de libérer certaines données, ou d'en permettre l'usage comme base de travail. Entre autres exemples, le projet OSM a pu obtenir le droit d'utiliser le Cadastre français (http://www.cadastre.gouv.fr/) ; en outre, plusieurs organismes publics (GéoLittoral, CRAIG) ont mis à disposition leur imagerie aérienne. Les participants au projet OSM encouragent le mouvement actuel de libération des données publiques.

Une quarantaine de contributeurs français au projet OpenStreetMap (http://www.openstreetmap.org/) se sont réunis les 7 et 8 octobre 2011 à La Cantine à Paris (http://lacantine.org/). Au cours de ces deux journées, ils ont pu confronter leurs expériences, assister à des conférences et participer à la création de l'association OSM-FR, après plusieurs mois de préparation.

Grâce aux moyens mis gracieusement à leur disposition par Silicon Sentier / La Cantine qui les a hébergés, leur réunion a pu être retransmise sur le web permettant à ceux qui ne pouvaient se déplacer d'être malgré tout partie prenante des discussions et des échanges.

À l'issue d'une après-midi très animée, les statuts de l'association OpenStreetMap France étaient adoptés par ses fondateurs et élus les onze membres de son tout premier conseil d'administration (http://wiki.openstreetmap.org/wiki/WikiProject_France/Projet_d%27association_en_France/Statuts).

Les objectifs de l'association sont :

  • promouvoir le projet OpenStreetMap à travers, notamment, la collecte, la diffusion et l'utilisation de données cartographiques sous des licences libres,
  • faciliter et approfondir les contacts et les collaborations avec les entités publiques et privées déjà amorcés dans toutes les régions,
  • Informer et former le public général, les participants au projet et tous les professionnels ou non-professionnels intéressés par l'intégration d'une cartographie libre dans leurs réalisations,
  • devenir le relais officiel de la Fondation OpenStreetMap qui administre la base de données internationale.

Il faut noter que les fondateurs ont tenu à marquer leur désir fort de transparence. S'agissant d'une association d'envergure nationale, cet aspect est essentiel au maintien des liens étroits entre OSM-FR, son conseil d'administration et ses membres.

Le site officiel d'OSM-FR est http://www.openstreetmap.fr/. Il est en cours de refonte, mais on y trouve déjà des informations sur le projet et divers canaux d'échanges entre les participants au projet.

Note : La participation au projet OpenStreetMap ne nécessite pas d'adhérer à OSM-FR.

vendredi 30 septembre 2011

HTML5 et le webSIG : il n'y a pas que Canvas!

Cet article est inspiré par les réactions suite au FOSS4G 2011 et aux présentations de GIS cloud.

Qu'est ce que Canvas

Canvas est un nouvel élément HTML, définit dans la futur norme HTML5, permettant de dessiner de façon programmatique. Avec Canvas plus besoin de demander au serveur une image en fonction de paramètres, cette opération peut-être faite dans la page par le navigateur. Cela permet de réduire les interactions avec le serveur mais aussi d'alléger les échanges, un fichier texte peut-être compressé alors qu'une image non.
Certains avantages se trouvaient déjà dans le SVG. Avec le SVG il était possible de dessiner de façon programmatique, de faire des modifications dans la page Web, de compresser les données (le fichier SVG), d'afficher du HTML dans du SVG via foreignObject, etc. Mais son implémentation n'a jamais été mise en avant par les éditeurs, son API est assez lourde, et en tant que format XML c'est assez verbeux.
Il est vrai que Canvas propose une API simple, la possibilité de manipuler directement l'image et un affichage qui ne dépend que de l'exécution du JavaScript. Par contre si vous souhaitez mettre à jour les données affichées dans le Canvas il vous faudra tout redessiner.

Canvas est l'arbre qui cache la forêt du HTML5, et n'est pas en soi l'avenir du web SIG.

Les exemples de GIS cloud sont intéressant et performant, mais la solution de GIS cloud repose principalement sur un traitement côté serveur pour que les données soient optimisées pour la page Web. En fait les serveurs de GIS cloud envois à la page Web des données vectorielles simplifiés au format JSON et optimiser pour que le dessin dans Canvas soit rapide. De telles données pourraient être utiliser pour générer du SVG ou du VML, ou encore que le serveur envois ces données au format SVG et VML.

Alors oui GIS cloud starts HTML5 mapping revolution, car Canvas permet de repenser la communication entre serveur et client, mais vivement que d'autres choses comme :

  • SVG-As-Image, afficher du SVG avec un élément img
  • WebWorkers, faire des traitements dans un processus parallèle
  • IndexedDB, enregistrer de l'information en mode déconnecté
  • WebGL, utiliser la carte graphique
  • HTML5 parser, ne plus utiliser de namespace
  • etc

soient accessibles et utilisés par d'autres projets.

SVG-As-Image et WebGL des pistes à explorer

SVG-As-Image est la possibilité d'utiliser un fichier SVG comme source pour l'élément HTML img et/ou pour la propriété CSS background-image. L'intérêt de cette fonctionnalité est de diffuser des images au format vectoriel, ainsi de pourvoir compresser ces images et donc d'alléger les flux images. Dans le domaine des SIG pour que ceci soit intéressant, il faut pouvoir générer des fichiers SVG simplifier. On peut donc envisager 2 pistes :

  • Comme GIS cloud, générer côté serveur une version simplifier des données puis créer le fichier SVG correspondant.
  • Utiliser les WebWorkers pour simplifier et créer le contenu SVG

WebGL est la possibilité d'exploiter les capacité des carte graphiques directement dans une page web. Les démonstrations utilisent principalement la capacité d'affichage 3D comme par exemple WebGL Earth. Mais puisque cette technologie permet d'exploiter la carte graphique, on pourrait envisager de construire un système d'affichage cartographique 2D n'exploitant que WebGL.

Perspective ?

Les différentes normes autour de HTML5 et HTML5 ne sont pas encore finalisées. Les navigateurs évoluent vite et intègrent progressivement ces changements. Les habitudes de consommations du Web changent aussi très vite. Nous sommes donc à un moment charnière qui pourrait voir des projets intéressant émerger tout en espérant que certains éditeurs par leur position n'empêche pas cette éclosion.

vendredi 23 septembre 2011

WebWorkers, OpenLayers et JSTS Topology Suite

Commençons par présenter le dernier élément cité. JSTS Topology Suite est une bibliothèque de prédicats spatiaux et de fonctions de traitement géométriques conforme à la spécification Simple Feature for SQL publiée par l'Open Geospatial Consortium en JavaScript . C'est aussi un portage de la bibliothèque en Java, JTS Topology Suite, pour qu'il soit compatible avec OpenLayers. D'ailleurs les classes Geometry sont en fait des extensions des classes OpenLayers.Geometry avec une API aussi proche que possible de celle de la version Java, JTS Topology Suite.

Pour la petite histoire, le prix Sol Katz 2011 a été remis au développeur principal de la JTS Topology Suite, Martin Davis, au cours des FOSS4G 2011

Autre aparté, la bibliothèque GEOS, que l'on retrouve dans de nombreux logiciels Open Source SIG (PostGIS, QGIS, etc), est aussi un portage de JTS Topology Suite mais en C

Donc JSTS est une bibliothèque de fonctions qui permet de réaliser des traitements sur des géométries comme par exemple un buffer, des intersections, etc. Des exemples sont d'ailleurs fourni :

Ces traitements se font dans le même environnement d'exécution que tout ce qui gère l'affichage. Cela signifie que si le traitement est long, l'interface risque de se figer. Afin de remédier à ce genre de problème le W3C a planché sur une API permettant d'exécuter du code JavaScript dans un autre contexte que celui de l'affichage. C'est les Web Workers.

J'ai donc décidé d'essayer d'exploiter JSTS à l'aide de Web Workers. Pour cela il me fallait vérifier la compatibilité des scripts avec un environnement Web Workers, c'est à dire un environnement d'exécution sans objet window ni document :

  • OpenLayers est fortement dépendant de window et document
  • javascript.util.js fait référence une fois à window
  • jsts.js ne présente aucune dépendance à window ou document

Donc OpenLayers en l'état n'est pas utilisable dans un Web Worker ni une version alléger minimisant les besoins à window ou document. Mais j'avais déjà rencontrer ce problème pour le ZOO-project qui permet l'exécution de code JavaScript côté serveur. J'avais donc écrit une adaptation d'OpenLayers à un environnement dépourvu d'objet window et document. J'ai donc réutiliser ce code qui décrit un objet ZOO de la façon suivante :

importScripts('zoo-api.js');
var OpenLayers = ZOO;
OpenLayers.Feature.Vector = ZOO.Feature;

Avec cette astuce, une légère amélioration de l'objet ZOO et l'adaptation de javascript.util.js, j'ai pu utiliser JSTS Topology Suite dans un Web Worker. Dont voici un exemple :

jeudi 8 septembre 2011

Les devoirs de vacances 2011 de 3Liz

La période estivale est toujours une période plus calme économiquement, propice aux réflexions. Nous en avons donc profité pour faire comme tous les enfants à cette période : réviser afin d'être prêt pour la rentrée. Les cahiers de devoirs de vacances pour start-up en géomatique spécialisée dans les logiciels et données libres n'étant pas encore disponibles dans les librairies, nous nous sommes construit le nôtre, qui contenait les exercices suivants :

  • Rendu MapNiK
  • Mise à jour des données OpenStreetMap
  • Utilisation des données OpenStreetMap
  • Utilisation de QGIS
    • réalisation de carte OpenStreetMap
    • réalisation d'une interface pour QGIS-Server
  • Intégration XULRunner - GDAL/GEOS/Proj4
    • amélioration de l'intégration avec David alias daim
    • réalisation de tests
    • proposition d'amélioration et de correction

vendredi 17 juin 2011

OSMInterest V2 - Plus de souplesse dans l'affichage des POIs OSM

OSMInterest est une application web de visualisation de point d'intérêt (POI) décrit dans la base de données OpenStreetMap (OSM) pour la France Métropolitaine.

Suite à une petite période pendant laquelle l'application ne répondait plus correctement, nous avons décidé de revoir le fonctionnement du moteur de recherche de POI. Cette revue offre plus de souplesse dans la gestion de la classification et la recherche de POI.

Ainsi, il est possible de gérer les variantes. Par exemple une distributeur de billet peut être indiqué de 2 façons dans OSM soit amenity=atm soit atm=yes. LE second cas est utilisé lorsque le POI représente une agence bancaire (amenity=bank). Maintenant lorsque vous affichez Commerces > Finance, capital > Distributeurs de billets sont affichés tous les distributeurs de billets même ceux associés à une agence.

De plus, vous pouvez réaliser votre propre recherche personnalisée de POI. Nous avons ajouter un bouton loupe situé en haut à droite de la carte qui lorsque l'on clique dessous ouvre une fenêtre vous indiquant comment la réaliser et vous permet de l'exécuter. La recherche se fait avec une syntaxe du genre xapi, par exemple [highway=traffic_signals] pour les noeuds indiquant la position des feux de circulation, [highway=crossing] pour les passages piétons, [amenity=restaurant|fast_food] pour les restaurant et fast_food, [amenity=bank][atm=yes] les agences bancaires équipées d'un distributeur automatique.

Enfin nous avons apporté quelques petites améliorations :

  • Ajout d'icône pour représenter les POI
  • Affichage de l'ensemble des tags dans la popup, et ainsi découvrir comment sont décrit les POI
  • Les POI sont issues des noeuds OSM mais aussi des chemins fermés dessinant ainsi un polygone.

L'application est toujours disponible ici :
http://demo.3liz.fr/osminterest/

Tous retours, remarques ou questions sont les bienvenus.

lundi 30 mai 2011

OpenData Montpellier : données géographiques

Il y a un mois la ville de Montpellier et non l'agglomération lançait officiellement son site d'OpenData : http://opendata.montpelliernumerique.fr/

On y trouve quelques données géographiques dont :

Ces données sont sous licence APIE donc incompatible avec la licence du projet OpenStreetMap. Cette incompatibilité est dommage car certaines informations comme les monuments historiques ou les parcs et jardins pourrait être utile au projet.

Mais ce qui est important avec des données ouvertes c'est de pouvoir les visualiser. J'ai donc réalisé une petit démo qui affiche certaines données géographiques de l'OpenData MontpellierNumérique au dessus des données OpenStreetMap :
http://demo.3liz.fr/opendatamontpellier

Cette démo a été réalisé à l'aide de QGIS-Mapserver et permet de consulter les attributs des données de la ville de Montpellier en cliquant sur la carte.

mardi 5 avril 2011

Mini cartopartie virtuelle ce midi

Ghlin n'est pas le lieu de la dernière catastrophe naturelle, mais une ville de Belgique à laquelle quelques contributeurs à OpenStreetMap ont consacré quelques minutes e leur pause de midi.

Tout commence par un mail sur la mailing-list osm-talk-fr. Un contributeur souhaite convaincre le membre d'une association de randonnées en vélo d'utiliser OpenStreetMap. Celui-ci refuse de considérer OpenStreetMap comme une source cartographique potentielle car la couverture et la fiabilité des données dans sa région est faible. Pour étayer son refus, il a pointé vers la ville de Ghlin sur OpenStreetMap et Google Maps. Et il est vrai qu'à midi aujourd'hui, mardi 5 avril 2011, la couverture était plutôt faible.

En début d'après-midi, la couverture de cette ville avait changé du tout au tout. Je n'ai pas d'image pour le prouver, mais les changements entre 12H00 et 15H00 le prouveront pour moi. Nous nous sommes donc en fait retrouvé à une petite dizaine à cartographier la ville de Ghlin qui est ainsi passé d'un désert cartographique à une carte tout à fait satisfaisante.

Nous ne savons pas encore si avec cette mini cartopartie virtuelle nous avons convaincu de l'intérêt d'OpenStreetMap, mais personnellement c'était sympa d'y consacrer quelques minutes. A quand et où la prochaine ?

Montpellier ouvre ces données en Beta

Preuve que l'application qui occupe la très grande majorité de mon temps de travail est VIM, il y a 1 mois, Jean-Marie Bourgogne publiait la version beta du site opendata de la ville de Montpellier, et je n'avais pas encore eu le temps d'y faire un tour.

Ce site Web est à destination des Beta testeurs :

  • Développeurs
  • Partenaires
  • Volontaires

L'objectif de cette publication est de tester et valider ce site pour son ouverture officielle et définitive fin Avril 2011.

http://opendata.montpelliernumerique.fr

lundi 14 mars 2011

Firefox 4 Beta Team T-Shirt

Mercredi 9 Mars 2011, La première Release Candidate de Firefox 4 est sortie, et aujourd'hui je viens de recevoir mon T-Shirt Firefox 4 Beta Team pour l'adaptation de mon extension Geolocater.

Firefox 4 Beta Team

lundi 14 février 2011

Itinéraires Multimodaux à Montpellier basés sur OpenStreetMap en attendant de l'OpenData

L'application que nous avons réalisée la semaine dernière sur Rennes profitait de l'ouverture de données de transport par Rennes Métropole. Cette ouverture des données nous a permis de rapidement mettre en œuvre une description du réseau de transport en commun de Rennes Métropole, et donc une application de calcul d'itinéraires multimodaux.

A Montpellier, l'ouverture des données est en préparation, mais la description du réseau de transport en commun dans OpenStreetMap y est très complète et précise. Nous avions donc suffisamment de matière pour réaliser une application de calcul d'itinéraires multimodaux similaire à celle de Rennes.

Le résultat est disponible ici :
http://demo.3liz.fr/montpellier

Cette application vous permet de visualiser des parcours en transport en commun, bus ou tramway. Vous pouvez spécifier une adresse de départ et une pour l'arrivée. Vous pouvez aussi déplacer les drapeaux sur la carte : l'adresse, la rue ou au moins la ville apparaissent alors dans le champ correspondant au drapeau sélectionné.

Nous espérons donc que l'ouverture des données par la ville de Montpellier puisse aboutir à une ouverture des données de l'agglomération et donc des données de transports en commun. Pour le moment cette application ne s'appuie QUE sur des données OpenStreetMap.

Itinéraires Multimodaux à Rennes basés sur OpenStreetMap et le GTFS de l'OpenData de Rennes

Comment la libération des données permet de créer des services web innovants

Lorsque nous, 3Liz, avons créé OSMTransport, nous souhaitions à terme exploiter les données d'OpenStreetMap pour réaliser des calculs d'itinéraires multimodaux.

OpenStreetMap est un bon support pour enregistrer les parcours des véhicules. Cette opération se fait à l'aide d'un élément relation de type route dans OpenStreetMap. Au sein de cet élément, on va pouvoir stocker l'ensemble des rues parcourues par les véhicules d'une ligne (bus, tramway, métro, etc.) et l'ensemble des arrêts qui peuvent être desservis par cette ligne. Par contre, le format de données OpenStreetMap ne permet pas de stocker les horaires où les parcours.

Le format GTFS, General Transit Feed Specification, permet de stocker et de partager les horaires, les arrêts et les parcours.

Nous avons donc ici 2 formats complémentaires, l'un pour les voies de circulation et l'autre pour les parcours. Sur Rennes, les deux sont disponibles librement. L'ensemble des lignes de bus ainsi que la ligne de métro sont décrites dans OpenStreetMap. La société Keolis, qui gère le réseau STAR, Service de Transport en Commun de Rennes Métropole, a libéré des données au format GTFS dans le cadre du projet OpenData de Rennes.

Nous avons donc profité de cette libération pour expérimenter et réaliser une application de calcul de parcours multimodaux. Nous aurions pu participer au concours organisé par Rennes Agglomération, mais nous avons entrepris cette expérimentation trop tardivement, il y a une semaine.

Le résultat est disponible ici :
http://demo.3liz.fr/opendatarennes

Cette application vous permet de visualiser des parcours en transport en commun, bus ou métro. Vous pouvez spécifier une adresse de départ et une pour l'arrivée. Vous pouvez aussi déplacer les drapeaux sur la carte : l'adresse, la rue ou au moins la ville apparaissent alors dans le champs correspondant au drapeaux.

Tous les services utilisés sont basés sur des données libres :

  • les voies de circulation des bus et du métro sont extraites d'OpenStreetMap
  • les arrêts de bus sont issus du GTFS
  • les stations de métro sont issues d'OpenStreetMap
  • les parcours des bus et l'enchainement des arrêts sont issus du GTFS
  • le parcours du métro est issu d'une préparation personnelle
  • le système de recherche d'adresse et de reverse geocoding est basé intégralement sur des données OpenStreetMap.

L'ensemble est bâti sur des logiciels libres :

Il reste encore quelques améliorations à apporter mais tout retour sera le bienvenu.

vendredi 28 janvier 2011

OpenData Paris, ouverture et premier tour d'horizon

Hier, jeudi 27 janvier 2011, Paris a officiellement mise en ligne son portail de données libres : http://opendata.paris.fr.

Ces données sont accessibles sous licence ODbl adapté au droit français. Les grandes lignes de cette licence sont les suivantes :

  • obligation de cité la source des données, Ville de Paris 2010 (pour le moment pour l'année) ;
  • obligation de redistribuer toutes modifications sous la même licence.

Cette licence n'interdit pas la possibilité de gagner de l'argent avec ces données, mais elle interdit la revente de ces données même après modification ou complément.

Cette première mise à disposition s'est accompagné de la mise en ligne de 20 sources de données dont 10 géographiques :

Si vous souhaitez jetez un coup d'oeil à ces données vous pourrez les voir ici : http://demo.3liz.fr/opendataparis

jeudi 20 janvier 2011

Firefox 4 Mobile devrait permettre mousemove et touchnmove

Update D'après Paul Rouget, Mozilla Evangelist, cette évolution ne devrait pas être dans la release dommage!

A la création de Fennec, Mozilla a fait le choix de permettre à l'utilisateur de cacher toute l'interface de l'application afin de profiter pleinement de son petit écran. C'est ainsi que lors de la navigation, la barre d'url disparait lorsque l'utilisateur fait défiler le contenu de la page Web. Ceci permet aussi de cacher à gauche les onglets et à droites les différents boutons que l'on retrouve sur nos navigateurs à côté de la barre d'url.

Cette gestion de l'interface de l'application offre l'avantage de profiter pleinement de son écran lors de la lecture de page Web et d'accéder à de nombreuses fonctionnalités.Elle est très bien adaptée à des pages Web fixes mais pas du tout avec des pages Web dynamiques qui exploitent les évènements mousemove ou touchmove.

Afin de toujours permettre à l'utilisateur d'accéder à l'interface de l'application, ces évènements (mousemove et touchmove) sont capturés par l'interface et ne sont pas transmis à la page Web. Mais depuis la sortie de la première version de Firefox Mobile, anciennement Fennec, le Web a évolué, le HTML5 est de plus en plus mis en avant et Mozilla a organisé un concours de développement de jeu basé sur les technologies Web ouvertes. Le résultat de ces évolutions du Web font que Firefox Mobile se coupe du Web en tant que plateforme de développement.

Ce problème avait été identifié assez tôt, https://bugzilla.mozilla.org/show_bug.cgi?id=441590, puisqu'il nétait pas possible de naviguer dans Google Maps avec Fennec. Jusqu'à hier, mercredi 19 janvier 2011, ce problème n'était pas prioritaire. Il l'est maintenant. La solution choisi pour résoudre ce problème est de conserver une bordure autour des bords de l'écran afin de toujours pouvoir accéder à l'interface de l'application.

Firefox 4 Mobile s'ouvre donc aux applications Web cartographiques, aux Jeux Web, et à toutes les applications Web nécessitant l'utilisation des évènements mousmove et touchmove.

mardi 18 janvier 2011

OSMInterest - Affichage simple des points d'intérêts OSM en France métropolitaine

Cela fait un petit moment que nous voulions proposer chez 3liz une application légère pour afficher des points d'intérêts (POI) issus de la base OSM sur un fond de carte. Il existe déjà des projets équivalents, comme OpenStreetBrowser ou http://www.lenz-online.de/cgi-bin/osm/osmpoinit.pl/, mais nous trouvions qu'il y avait trop de manipulations à faire pour afficher les poi.

Nous avons créé récemment OSMInterest , qui propose une catégorisation des POI OSM sous la forme d'un arbre des catégories. Ce type de classement n'est pas évident, et sujet à critiques. C'est un choix personnel et subjectif. On pourrait concevoir d'autres manières de ranger les POIs dans des catégories. Tous les POIs OSM ne sont pas présents. C'est aussi un choix, mais nous pouvons en ajouter d'autres (défibrillateurs par exemple).

Nous avons aussi choisi de ne pas utiliser d'icônes pour représenter les POIs. Pour l'instant, seule la couleur diffère entre les catégories. Nous ferons peut-être évoluer cette symbologie.

Cette application ne fonctionne qu'en France métropolitaine, car nous n'avons pas de serveur dimensionné pour plus grand. Nous serions heureux de mettre cette application sur un serveur plus gros avec une base de données couvrant l'ensemble du monde.

Certaines choses seraient à ajouter (permalink, recherche d'adresse) ou à modifier. Nous le ferons pour une prochaine version.

L'application est accessible ici :
http://demo.3liz.fr/osminterest/

L'application fonctionne de la façon suivante :

  • Zoomer sur une commune Pour voir les points d'intérêts (POI), il faut zoomer le lieu qui vous intéresse. Si vous êtes trop loin du zoom minimum, le texte Zoomez... apparaît au-dessus de l'arbre des catégories.
  • Choisir les POI à afficher Vous pouvez choisir les POI de différentes manières :
    • En cochant/décochant une ou plusieurs cases devant les catégories. Par exemple Commerces > Alimentation et Équipement > Ballade.
    • En cliquant sur le petit + devant une catégorie, vous pouvez voir l'ensemble des types de POI proposés pour cette catégorie, et sélectionner ou désélectionner certains types pour affiner votre recherche.
    • En haut à gauche de la fenêtre se trouvent 4 icônes. Les 3 premières permettent de sélectionner toutes les catégories filles d'une des 3 grandes catégories. Un texte s'affiche au survol de ces icônes pour préciser l'action correspondante. La dernière icône permet de masquer tous les POI (cela décoche toutes les cases).
  • Voir le détail d'un POI En cliquant sur un des ronds représentant un POI sur la carte, vous pouvez affiher une pop-up avec les informations sur ce POI, ainsi que des liens vers le site OpenStreetMap pour voir le détail ou modifier le POI.
  • Nombre de POI affichés Selon les communes, il peut y avoir une forte densité de POI sur la carte. Actuellement, le nombre maximal de POI affichés simultanément sur la carte est de 500. Si votre navigateur ralentit fortement, vous pouvez zoomer pour réduire l'étendue affichée, ou bien dé-sélectionner certaines catégories.

En espérant que cela donne envie aux contributeurs d'ajouter des POIs chez eux !

vendredi 17 décembre 2010

Montpellier Territoire Numérique : présentation

Hier après-midi, jeudi 16 décembre 2010, le projet Montpellier Territoire Numérique a été présenté au centre Kawenga.

La réunion d'hier avait lieu avant que la mairie de Montpellier ne vote la libération de ses données, car ce projet est une véritable volonté politique. Montpellier veut rester la surdouée. Elle sera en 2012 entièrement couverte par le haut débit, réseau Pégase. La ville aura donc la capacité de proposer une connexion à internet de qualité, mais cela ne suffit pas à soutenir l'innovation dans le numérique. La ville souhaite continuer à soutenir l'innovation dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication et donc avoir la capacité de faire émerger des innovations sur son territoire. L'ouverture des données est un des moyens d'y arriver.

Mais Montpellier Territoire Numérique ne concerne pas que l'ouverture des données, Jean-Marie Bourgogne résume le projet à l'aide de 5 mots clés :

  • innovation
  • sociale
  • urbaine
  • numérique
  • ouverte

D'ailleurs ce projet s'inscrit dans le travail de la FING (Fondation pour l'Internet Nouvelle Génération) au sein de laquelle travaille M. Bourgogne depuis 2007. La FING a d'ailleurs réalisé une étude sur le ville numérique : Ville 2.0, dont les résultats nous ont été présenté par Thierry Marcou :

  • Au cours de cette étude, un premier constat a été fait, la ville est numérique depuis longtemps : systèmes d'éclairages, gestion de la circulation, suivi de la qualité de l'air, etc. Cela signifie que de nombreuses informations sur la ville existent déjà et qu'elles offrent via leur libération la possibilité de créer de nouvelles connaissances sur la ville.
  • Le second constat est l'arrivée dans la ville de nouveaux acteurs comme Google avec Google Maps, Google Earth ou Google Street View, ou comme des groupes de parents d'élèves qui s'organisent sans passer par une structure associative et donc la mairie.
  • Le troisième constat est l'apparition de services enrichis ou Mash'up qui exploitent des informations pour créer des services que la ville ne pouvait pas ou ne pensait pas créer.
  • Le quatrième constat est l'émergence des réseaux sociaux et donc une autre approche de l'espace soit parce que la distance physique n'est plus un lien fort soit parce que les usagers se ré-approprient leur espace (Wikipedia).
  • Le cinquième constat porte sur le fait que les technologies numériques offrent une nouvelle approche de la mobilité.

Cette étude a donné le programme CitéLabo qui se polarise sur l'ouverture des données.

Personnellement, l'impression que m'a donné cette présentation est que les collectivités, dont la fonction est de gérer un territoire et qui avaient l'habitude de tout voir passer par elles, sont actuellement dépassées par leurs administrés et qu'elles ont perdu le lien avec ceux-ci, à cause ou grâce au numérique. La libération des données s'inscrit donc dans une démarche de re-connexion entre les structures publics et les acteurs d'un territoire.

Le projet Montpellier Territoire Numérique s'inscrit donc dans cette démarche de re-création de lien entre le territoire, ses acteurs et les services publiques.

L'objectif principal du projet est d'abaisser la barrière à l'innovation numérique. Pour ce faire la ville de Montpellier va s'appuyer sur des dispositifs ouverts qu'ils soient techniques ou sociaux. Cela passera par le partage d'information, par l'implication des usagers et une démarche expérimentale.
Jean-Marie Bourgogne a identifié 4 écueils :

  • les conflits de valeurs entre Public et Privé
  • l'infantilisation des utilisateurs afin de ne pas priver les utilisateurs de liberté
  • la technologisation du projet afin de ne pas oublier le côté social
  • l'exclusion d'une partie de la population afin que tout le monde puisse en profiter

Le projet Montpellier Territoire Numérique comprend 4 parties :

  • Le partage de données ou OpenData
  • La cité des écrans, mise en place d'écrans interactifs reposant sur une plateforme ouverte d'application
  • La ville augmentée, valoriser le patrimoine de la ville tout en faisant participer
  • Le service d'Alembert, portail des savoirs de Montpellier

Le tout pour créer un écosystème ouvert pour l'innovation.

La partie la plus intéressante porte sur la libération des données, avec en ligne de mire Rennes et Bordeaux, Brest et Paris n'ont pas été cités. Très peu d'informations sur les données ont été fournies. Mais nous savons que les données qui seront publiées sont actuellement en production par les services de la Mairie de Montpellier et que la plateforme de partage des données devraient être publié en début d'année 2011. L'objectif de cette libération est de libérez les services, mais aussi, et c'est un point très intéressant, d'obtenir des retours de la part des utilisateurs. C'est-à-dire que Montpellier libère ces données pour que de nouveaux services se développent mais aussi pour que celles-ci, les données, évoluent en partenariat avec les utilisateurs.

Donc en fait très peu d'informations concrètes sur le projet comme :

  • la licence des données libérées
  • le type de données libérées
  • quel plateforme ouverte pour les écrans

Mais nous en saurons, j'espère plus, en février 2011 lors de l'annonce de l'ouverture des données et du DataLab, atelier de production de service, organisé dans le cadre du projet.

vendredi 3 décembre 2010

Qgis-MapServer, an WYSIWYG open source WMS server

At 3Liz, Qgis is our favorite desktop GIS application. We have adopted it for its perfs and simplicity for a couple of years now. The project has a very reactive and friendly community. Furthermore, Qgis can be easily extended by developping python plugins, which helps us developping spatial tools for our customers. Qgis is now a reliable and serious alternative to proprietary GIS softwares.

During the last FOSS4G at Barcelona, young open source map server projects, as Mapnik aka PaleoServer or Qgis-Mapserver, have participated to the WMS server benchmark initiated by OSGEO. During this 2010 WMS Shootout, a dozen projects have evaluated their performances. Qgis-Mapserver was one of them. It was a great opportunity to spread the word inside the open source GIS community.

The Qgis-Mapserver team has the simple yet very interesting approach to create a map server based on the Qgis desktop rendering engine. The tool delivers a web map service (WMS) from a map project created with the Qgis desktop version. Qgis-Mapserver has been integrated in the development trunk from Qgis 1.6, published last saturday, november the 27th.

One big asset of Qgis-Mapserver is the way maps are created. Just use Qgis Desktop as usual to configure all the map caracteristics, such as symboloy, labbeling, scales. Compared to the manual edition of config files for Mapserver or Mapnik, this part is a real piece of cake : what you see is what you get !

Once your Qgis project has been set, you just need to copy the project file (*.qgs) from your computer to your server, and the WMS is ready ! Another good news for european people is that Qgis-Mapserver is WMS 1.3 standard compliant, which is compatible with the INSPIRE European Directive.

We have tested Qgis-Mapserver on one of our servers, with data coming from the great OpenStreetMap project. You can access the demo here : http://demo.3liz.fr/qgismapserver/index.html

Here are the steps we followed:

  • Download OSM data in Shapefile format of the french Languedoc-Roussilon region from GeoFabrik website
  • Load the layers natural, roads, points, places, railways, waterways into Qgis 1.6 desktop version
  • Configure the Qgis project, such as projection (EPSG:4326)
  • Configure the layers : symbology, labels, scales
  • Save the Qgis project to a local file
  • Install and configure Qgis-Mapserver on an Ubuntu server
  • Copy the project file and the shapefiles to the server
  • Check the WMS service by loading the WMS url into our Qgis Desktop, which allows comparing the local and WMS rendering
  • Create an HTML page and configure OpenLayers to use the WMS service
  • Install and configure TileCache to speed up the tiles delivery by loading all the layers into one and pre-generate the first zoom level.

Only 3 hours were needed to achive this job, although it was the first time we worked with Qgis-Mapserver. The WYSIWIG layer configuration in Qgis desktop is an awesome step forward ! The layer rendering is also exactly the same in Qgis and in our sample demo.

Some comments :

  • The new labelling engine is very interesting, as it allows to display curved labels along linestrings. However, It may slowthe whole rendering process a bit . We have decreased the priority to 1 to increase the perfs.
  • The caching with TileCache has been as simple with Qgis-Mapserver as with the other WMS servers.

Qgis-Mapserver is a young but very promising project, with a huge potential. The very strong integration with the desktop version extends the creation of web maps to non specialists, and the project can benefits to the large community settled around Qgis.

You can find more information about the installtion and configuration here :

About the performances :

jeudi 2 décembre 2010

Qgis-MapServer, une alternative à MapServer et GeoServer ?

Chez 3Liz, Qgis est notre logiciel SIG de bureau favori. Depuis quelques années, ce logiciel nous a conquis par ses performances, sa simplicité d'utilisation et sa communauté de développeurs active et sympathique. La possibilité d'écrire des plugins dans le langage python a permis d'enrichir Qgis au fur et à mesure et nous permet d'adapter le logiciel aux besoins de nos clients. Qgis est devenu au fil du temps une alternative crédible aux logiciels propriétaires.

Lors du dernier FOSS4G de Barcelone, de jeunes projets libres de serveur cartographique WMS, comme Mapnik aka PaleoServer ou Qgis-MapServer ont pû se frotter à leur grands frères. Au cours du shootout WMS 2010, une petite dizaine de projets ont confrontés leur performance, dont Qgis-MapServer. Ce fut aussi l'occasion de présenter le projet à la communauté de la géomatique Open Source.

L'idée du projet Qgis-MapServer est de créer un serveur cartographique basé sur le moteur de rendu du logiciel de bureautique Qgis, et d'utiliser la version bureatique de Qgis pour créer et configurer simplement un service de cartographie Web (WMS) dont la symbologie. Qgis-MapServer a été intégré dans le tronc de développement à partir de la version 1.6, qui a été publiée samedi dernier, 27 novembre 2010.

Le gros avantage de ce nouveau serveur cartographique est de s'appuyer sur le rendu du logiciel bureatique et donc de pouvoir configurer toutes les caractéristiques de ses cartes directement avec Qgis : symbologie, étiquettes, seuils d'échelle, etc. En comparaison avec l'écriture à la main du fichier de configuration d'un Mapserver ou d'un Mapnik, ce travail est un réel plaisir.

Une fois le projet Qgis conforme aux attentes, il suffit de transférer le fichier du projet sur le serveur où est installé Qgis-MapServer, et le service cartographique est prêt ! D'ailleurs information importante pour les européens, Qgis-MapServer est conforme à la norme WMS version 1.3 et donc compatible avec la directive européenne INSPIRE.

Nous avons donc voulu tester Qgis-MapServer et publier une carte de démonstration. Cette carte est consultable à l'adresse suivante :
http://demo.3liz.fr/qgismapserver/index.html

Dont voici les étapes de création résumées :

  • Téléchargement des données OpenStreetMap du Langudoc-Roussillon au format Shapefile disponibles sur le site de Geofabrik.
  • Ouverture des couches natural, roads, points, places, railways, waterways dans Qgis 1.6
  • Configuration du projet Qgis, notamment en spécifiant le système de projection : EPSG:4326
  • Paramétrage des étiquettes, des seuils de zoom et de la sémiologie pour chacune des couches
  • Sauvegarde du projet Qgis
  • Installation de Qgis-MapServer sur un serveur Ubuntu
  • Copie des fichiers shapefile utilisés, et du fichier de projet Qgis sur le serveur.
  • Création d'une page HTML configurée avec OpenLayers pour tester le rendu de chaque couche via le service WMS produit par Qgis
  • Installation et configuration de TileCache pour mettre en cache toutes les couches en une seule, afin d'améliorer les performances

L'ensemble n'a pris qu'environ 3 heures, alors que c'était notre premier contact avec Qgis-MapServer. Le rendu obtenu via Qgis-MapServer est exactement le même que celui visible dans la version bureautique de Qgis.

Quelques points à noter :

  • Le nouveau moteur de rendu des étiquettes est très intéressant car il permet maintenant d'écrire les étiquettes le long des lignes. Néanmoins, il est assez gourmand. Afin de ne pas trop dégrader les performances (notamment sur la couche roads), nous avons baissé la priorité du rendu.
  • La mise en cache via TileCache a été aussi simple que pour n'importe quel autre serveur cartographique WMS

Qgis-MapServer est un projet jeune mais son potentiel est énorme. L'intégration très forte avec la version Qgis de bureau lui permet de conquérir un public plus large, et de s'appuyer sur un socle solide (moteur de rendu notamment).

Pour plus d'information sur l'installation et la configuration de Qgis-MapServer vous pouvez vous reportez aux liens suivants :

Enfin concernant les performances :

mardi 30 novembre 2010

Potlatch 2 sur openstreetmap.org

Potlatch2

Depuis aujourd'hui, mardi 30 novembre 2010, la nouvelle version de l'éditeur en ligne d'OpenStreetMap, Potlatch 2, est utilisable sur le site openstreetmap.org.

Potlatch 2 est une réécriture complète en ActionScript 3 de la première version et s'appuie sur le compilateur sous licence libre Flex 3. Le système de rendu de Potlatch 2 s'appuie sur MapCSS et la bibliothèque de rendu Halcyon de RichardF. Potlatch 2 est OpenSource et est maintenant utilisable sur openstreetmap.org.

Mais pourquoi je ne l'ai pas remarqué ?

En fait, il est fort probable que vous n'ayez pas encore remarqué Potlatch 2 sur openstreetmap.org, car c'est encore une option de l'édition. Ainsi lorsque vous survoler à la souris l'onglet 'Edit', une popup vous permet de sélectionner Potlatch, Potlatch 2 ou JOSM. Potlatch et Potlatch 2 vous permettent de faire de l'édition directement dans votre navigateur. JOSM est un outil bureautique d'édition de données OSM, pour pouvoir utiliser l'option d'édition avec JOSM il faut que le plugin remote plugin soit actif. Enfin vous pouvez spécifié dans vos préférences d'utilisateur l'outil d'éduition que vous souhaitez utiliser par défaut.

Popup de sélection

Par contre Potlatch 2 n'est pas encore en version finale. Il se peut donc qu'il ne convienne pas à ceux qui souhaite ne pas découvrir de bugs. Mais plus il y aura d'utilisateur et plus, il sera robuste.

Les objectifs de Potlatch 2 sont les suivants :

  • une édition des couples clef/valeur conviviale et pré-configurable
  • un rendu WYSIWYG (What You See Is What You Get)
  • la possibilité de charger des couches vectorielles en fond (GPX, KML, OSM, SHP)
  • un système d'annulation/rétablissement plus flexible
  • le support d'Oauth pour un déploiement sur d'autres sites

Pour ce travail il faut remercier des contributeurs de longues dates à OpenStreetMap :

Et donc à toute l'équipes de Potlatch!

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