ReLucBlog

Traduction de l'annonce de la sortie de GRASS 6.2.0

L'équipe de développement de GRASS est heureuse d'annoncer la sortie d'une nouvelle version stable du logiciel de SIG GRASS. Cette nouvelle version apporte une centaine de nouveautés dont le support des derniers formats de données et inclus de nombreuses traductions.

GRASS, acronyme pour Geographic Resources Analysis Support System, est un logiciel de Système d'Information Géographique (SIG) combinant de puissants moteurs de traitements rasters, vecteurs et geospatials au sein d'une seule suite logiciel intégrée. GRASS regroupe des outils pour la modélisation spatiale, la visualisation de données rasters et vectorielles, la gestion et l'analyse de données géospatiales et le traitements d'images satellites et aériennes. Il est aussi possible de produire des cartes numériques ou papiers sophistiquées.

GRASS est actuellement utilisé partout dans le monde au sein d'université et d'applications commerciales aussi bien que dans des agences gouvernementales que des sociétés de consultants en environnement. Il tourne sur des plate-formes hardwares populaires et est un logiciel libre et Open-Source publié sous licence GNU General Public Licence.

Ajoutant au moteur raster bien développé, la série GRASS 6 a introduit un nouveau moteur vectoriel topologique 2D/3D comportant le support de l'analyse de réseau vectoriel et la gestion des attributs liés dans un système de gestion de base de données baséesur SQL. Cette nouvelle version améliore l'intégration et le fontionnement des moteurs raster et vectoriel et améliore concidérablement le support des volumes raster 3D (voxel).

En plus, cette nouvelle version fournit les débuts d'une nouvelle interface graphique de gestion et du système de menu, alors qu'une version améliorée de l'ancien système d'affichage de l'interface utilisateur a été retenu comme support de base. L'outil de visualisation NVIZ a été amélioré pour afficher des données vectorielles 3D et des volumes voxel et maintenant permettre la création d'animation "de survol" MPEG. D'autres améliorations concernent la traduction substantielle de messages (i18n) avec le support de fonts FreeType, dont les charactères asiatiques multi-byte, et l'intégration d'outils permettant la création de nouveaux projets localisés automatiquement en fournissant un fichier de données géoréférencées ou un code EPSG.

C'est la première version de GRASS comme un projet fondamental de la nouvelle Open Source Geospatial Foundation. En support au mouvement envers la consolidation du monde des logiciels geospatiaux Open Source, GRASS intègre étroitement la nouvelle version de la bibliothèque GDAL/OGR. Ceci permet d'accéder à un large panel de formats de données raster et vectorielles, dont le format Simple Feature OGC conforme. GRASS exploite aussi la bibliothèque très appréciée PROJ4 supportant la majorité des systèmes de projections de cartes et permettant de définir facilement de nouvelles ou rares projection cartographiques grâce à une personnalisation des paramètres.

Pour plus d'informations :

• Annonce officielle
• Screenshots
• Téléchargement

Xulfr.org organise une après midi de rencontre autour des technologies Mozilla.

La date prévu pour le moment de cette rencontre est le 25 novembre sur Paris. Le lieu exact n'est pas encore connu. Tous ceux qui sont intéressés de près ou de loin par les technologies Mozilla y sont conviés. Venez poser vos questions, rencontrez ceux qui peuplent le canal #xulfr sur irc.mozilla.org, découvrir des technologies "très Web 3.0", discuter de point très particuliers ou assister à des présentations de développement en cours...

Paul, un de mes associés dans le projet 3Liz, présentera quelques uns de ces développements:

• intégration de Scintilla (logiciel d'édition de code)
• MozMapStyler (première réalisation pour 3Liz)
• jsshclient (Paul vous expliquera ce que c'est...)

David mon second associé pourra peut être vous présenter DAIM, logiciel de traitement et d'analyse d'image.

Donc si vous souhaitez y participer inscrivez-vous sur Meeting/Xulfr Party

via Glazblog.

Sur le site lemonde.fr, en date d'aujourd'hui, jeudi 26 octobre 2006, vous pourrez lire un article retraçant l'histoire qui lie Mozilla Firefox à Internet Explorer.
Explorer contre Firefox, la seconde bataille des navigateurs
Ce serait donc la guerre ? pourtant d'après Tristant Nitot :

"Voir IE revenir sur la scène avec une nouvelle version est plus une victoire qu'une menace."

via 01net

Pour en finir un petit comparatif sur ZDnet.

Il est 23H24, et firefox 2.0 vient de sortir!

• télécharger
• soirée

Et l'équipe de développement de Microsoft Internet Explorer amême offert à gateau pour l'occasion, billet précédent.

via JAMES FEE GIS BLOG

Comme nous pouvons le voir sur l'image ci dessous, le futur ArcGIS Explorer 9.2 :


est très proche de Google Earth :


Encore une preuve que le domaine des SIG évolue et que Google secoue les grands du domaine!

Pour plus d'info :

• le billet "The effect of Google Earth on ArcGlobe" dont sont tirées les images ;
• le site officiel d'ArcGIS explorer ;
• le site de Google Earth.

GeoPochi n'est plus maintenu ref

Info trouver sur georezo

Après son plug'in pour Nasa WorlWind, Guilhem Vellut met à disposition une solution permettant de visualiser les données du geoportail avec Google Earth.

Pour WorldWind :

• Télécharger Nasa WorldWind ici ;
• Télécharger l'archive du plug'in ici ;
• Dézipper l'archive à la racine de WorlWind ;
• Lancer WorldWind et charger le plug'in ;
• Visualiser les données du géoportail en 3D.

Pour Google Earth :

• Télécharger un interpréteur Ruby ici ;
• Télécharger Google Earth Beta 4 ici ;
• Télécharger l'archive Geopochi et dézipper là ;
• Double cliquer sur launch_geopochi.bat, ce qui devrait ouvrir une fenêtre de type DOS contenant le texte Starting Mongrel listening at 0.0.0.0:3000 ou quelque chose de proche et indique que Geopochi va pouvoir être lut.
• Double clicker sur Geopochi.kml ce qui devrait lancer Google Earth ou vous permettre de visualiser les données du geoportail.

Avant l'heure profiter de la France en 3D!

Pour plus d'information visiter le blog de l'auteur The Pochi super star mega show!.

Google vient de lancer son offre commerciale autour de google maps. Cette offre repose sur une licence d'exploitation, une assistance et une maintenance pour 10 000 $/an.

Cette offre vise toute entreprise souhaitant déployer une solution de géolocalisation sur leur site Web ou leur intranet. Google Maps Entreprise doit permettre aux entreprises d'avoir accès à une solution rapide et légère pour :

• la gestion de la clientèle,
• la gestion du personnel,
• le geomarketting,
• l'ajout de carte pour le grand publique.

Avec cette offre Google s'impose comme un acteur important du secteur des SIG. Google se retrouve en concurence avec des spécialistes implentés depuis plusieurs années. Dans le domaine de l'édition de solution Web, Google est même en avance sur ESRI (voir ESRI va-t-il rattraper son retard?) et dans le domaine des solutions cartographiques sur le Web, Google se retrouve face à Maporama et Mappy.
L'avantage principal est de proposer un fond de carte en photo aérienne, ce qui fait souvent défaut aux entreprises, surtout en France, et fait rapidement grimper l'addition de la mise en place d'une solution cartographique.

Le secteur des systèmes d'information géographique est en pleine évolution. Les acteurs historiques sont en train de se faire secouer, comme l'IGN ou ESRI, et la geographie devient accessible à presque tout le monde...

"Les hommes ne pourront plus dire que les femmes ne savent pas lire une carte!"

• article sur 01net

Ce billet est inspiré du billet "Are we begining to see a shift away from ESRI Server backend to Open Source solutions?" de James Fee.

ESRI serait il en retard sur le marché du web-SIG face à la concurence du monde Open-Source?

Ce billet apporte quelques réponses sur l'apprétiation de la clientelle d'ESRI sur les produits "serveur" de la firme de Redlands. La nouvelle release d'ArcGIS, la version 9.2, devrait comblé l'écart technique, mais elle arriverai avec 1 ans de retard...

We’ll have to see what ArcGIS 9.2 does to that, but it would appear that release might be 1 year too late.

J'en ai profiter pour aller lire les évolutions proposées par ESRI pour la version 9.2 d'ArcGIS. L'évolution d'ArcGIS Server est une preuve que Google Earth et les projets Open-Source ont fait bouger le secteur des Systèmes d'Information Géographique. C'est ainsi qu'ESRI propose :

• de pouvoir proposer 2D et 3D web-Mapping comme le fait Google
• de fournir des outils de configuration d'ArcGIS
• de fournir des outils de création d'application web-SIG
• de fournir des logiciels de gestion d'ArcGIS
• de fournir des providers pour différentes base de données
• de fournir des services web respectant les spécifications de l'OGC comme le Web Map Service
• de fournir des API pour .Net et Java afin d'éditer ses propres services
• d'exploiter des fichiers KML
• d'exploiter des fichiers GML

Tout comme Microsoft sur le marché des navigateurs Web (Internet Explorer contre Mozilla Firefox), ESRI essaye de rattraper son retard.

Le ministre de l'industrie , François Loos, a rendu public, lundi 18 octobre, un document de plus de 340 pages "Technologies clés 2010". via 01Net.

Le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) comprend 17 technologies clés. Et au sein de cette partie sur le secteur des TIC, les logiciels libres et Open Source sont sités.

La première apparition des logiciels libres se fait dans la présentation du secteur Logiciel et services informatiques :

Enfin il faut noter une relative bonne position de l'Europe en général et de la France en particulier sur le secteur du logiciel libre. Le logiciel libre est au coeur d'enjeux stratégiques et économiques nouveaux. S'il reste à l'heure actuelle modeste, le marché du logiciel libre en France atteint tout de même 211 M€ en 2004 et devrait progresser en moyenne de 41,2% pour atteindre 580 M€ en 2008 (source PAC).

Ensuite le logiciel libre est présenté comme une opportunité :

le logiciel libre : en émergence croissante, le logiciel libre permet de stimuler le travail en réseau et pourrait constituer une opportunité forte pour l'Europe en général et la France en particulier. Cependant, il manque toujours un business model convaincant;

Dans la partie sur la technologies des Composants logiciels est tout d'abord sité la nécessité que certain bout de code soit Open Source :

La seule normalisation n'est cependant pas suffisante. Elle doit s'accompagner de politiques de transparence sur certaines parties de code devant servir d'interface (Open Source). En particulier, l'indépendance des applications vis-à-vis des composants logiciels, et des éditeurs de ces derniers, est un enjeu majeur pour la pérennité des développements et peut nécessiter, dans certaines circonstances, le recours à des tiers de confiance.

Ensuite il est présenté le fait que cette technologie pourait bouleversé les habitudes des propriétaires mais pas celles du monde du développement Open Source :

L'industrialisation des briques logicielles peut conduire à des bouleversements des modèles économiques. Les problématiques (sûreté de fonctionnement, qualité de service...) du développement logiciel sont généralement transverses à plusieurs domaines d'application, ce qui permet de mutualiser les développements qui seront ensuite adaptés pour réaliser des solutions spécifiques à chaque métier ou domaine.

Enfin la technologie des Composants Logiciels et donc du développement logiciel libre nécessite une certification :

La certification des composants logiciels est un enjeu central dans le développement de l'économie autour du logiciel libre. Ce secteur devrait progresser en moyenne de 41,2 % pour atteindre un volume de marché en France de l'ordre de 580 M€ en 2008 (source PAC).

Je souhaite finir ce billet sur une petite remarque qui en dit long sur l'image que peut avoir le logiciel libre :
Il y a à peu près un an, lors des 5e Rencontres Internationales de la Propriété Industrielle, un avocat, spécialisé en propriété industrielle, demandait à François Loos, ministre de l'industrie :

Ne pensez-vous pas que les logiciels libres et leur promotion au sein des administrations et collectivités territoriales vont entrainer la disparition du secteur de l'édition logiciel en France?

Je crois que ce document, Technologie clés 2010, réponds à cette question.