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Google Maps devient collaboratif

Google vient de lancer un nouveau service Google Maps permettant aux utilisateurs d'ajouter ou mettre à jour les informations fournit par Google Maps : Google Map Maker.

Le monde entier n'est pas éditable mais Google Maps devient ainsi une carte Collaborative au même titre qu'OpenStreetMap ou MapShare de TomTom, d'ailleurs Google Map maker n'est rien d'autre que le GeoWiki de Google!

Que manque-t-il encore à Google Maps pour être une carte numérique de premier ordre ?

Via Mapperz

Commentaires

1. Le jeudi 26 juin 2008, 13:42 par OlivierB

Bonjour

Je cite : "Que manque-t-il encore à Google Maps pour être une carte numérique de premier ordre ?"

Réponse : la liberté des données ?

Contrairement à OpenStreetMap cité dans l'article, Google Maps et TomTom s'approprient les données ajoutées par les utilisateurs. OpenStreetMap rediffuse les contributions librement...

Ca fait une énorme différence pour que Google devienne un service de premier ordre :-)

PS : Google ne permet l'édition que dans certaines zones non déjà cartographiées.
PPS : Google se réserve le droit de demander des indemnités aux utilisateurs (oui oui) en cas de procès....

Le choix est vite fait. Tant qu'à travailler bénévolément, autant le faire pour un service viable et durable où l'on sait ce que deviennent les données et si on pourra les réutiliser ou non, sans risque !

2. Le jeudi 26 juin 2008, 13:42 par Rodolple

Il y a une énorme différence tout de même entre Google Maps et OpenStreetMap, tout ce qui est mis dans OpenStreetMap reste ta propriété alors que Google devient le propriétaire de tes données uploadées.
Donc oui Google s'ouvre un peu mais pas au même titre qu'OpenStreetMap, attention aux amalgames.

3. Le jeudi 26 juin 2008, 13:48 par Wally

J'en rajoute une couche : OpenStreetMap n'a pas été créé pour faire de la cartographie collaborative. Il a été créé dans le but d'avoir des cartes libres.

L'édition collaborative est simplement un moyen pour OpenStreetMap d'obtenir une carte libre.

4. Le jeudi 26 juin 2008, 14:03 par Luc Vaillancourt

Il faut aussi penser à la notion de "marketing territoriale". Les autorités locales, peu importe le niveau, peuvent accorder (et selon moi, devrait accorder) plus de valeur aux activités que génèrent la découverte d'un territoire que la donnée numérique de celle-ci.

Et oui, si j'avais à promouvoir un ou des lieux, je le ferais par tous les moyens y compris dans Google car il y en a du "trafic" sur Google, plus que n'importe quelle organisation ne peut générer elle-même!

5. Le jeudi 26 juin 2008, 14:25 par Charlie Echo

A mon avis, Google paye assez cher à TeleAtlas et Navteq pour utiliser ses données. Ils se sont dit "ça suffit, faisons notre carte !"
Et donc ils ont lancé ce projet.

L'idée est ingénieuse : les utilisateurs bossent pour Google, et pour Google seulement, sans être payés... Au fond, c'est le même esprit que MapShare de TomTom, et c'est assez malsain.

C'est donc très différent de OpenStreetMap, qui est le "wikipedia" de la cartographie.

Exemple tout bête : si quelqu'un remarque une erreur dans une encyclopédie, ira-t-il proposer à Larousse de lui faire une mise à jour gratuite ? Non, pas à Larousse ; mais à Wikipedia, oui !

6. Le jeudi 26 juin 2008, 14:26 par Kagou

OSM (OpenStreetMap) ne peut pas être mise au même niveau que Google ou TomTom, si ça en a la couleur, la philosophie et le résultat est complètement à l'opposé. Je me dois de le crier très fort :)

D'un coté le propriétaire Google :
J'ajoute des infos, j'offre à Google tous les droits sur mes ajouts, sauf celui de la responsabilité jurique (j'irai au tribunal comme un grand, et Mr Google ne sera pas là). En contrepartie, j'ai le droit de regarder avec les yeux la carte, seulement chez eux, avec leurs outils, et eux ils peuvent faire leur fric avec. Demain ils ferment tout, revendent les infos, vous avez tout perdu, il ne vous reste rien.

De l'autre OSM :
J'ajoute les infos, j'édite celle des autres, j'imprime les cartes, je revends les cartes, je fais des plans sur mon site web, j'importe les données dans mon GIS etc. Demain OSM ferme, un nouveau projet se met en place (fork) reprend les données (libres) et ça continue encore et encore.

7. Le jeudi 26 juin 2008, 14:27 par Gand'

"You agree to defend, indemnify and hold harmless Google and its subsidiaries, affiliates, officers, agents, employees, advertisers, syndication partners, API partners, strategic partners and users, from and against any third party claim or liability arising from or in any way related to (a) your use of Google services, including your upload of User Submissions to the Service; (b) your violation of these Terms of Service; or (c) any other action by you connected with the Google services; including in all cases above any liability or expense arising from all claims, losses, damages (actual and consequential), suits, judgments, litigation costs and attorneys' fees, of every kind and nature. Google will provide you with written notice of any claim or liability for which Google seeks indemnity." (www.google.com/mapmaker/m...
en mettant du contenu en ligne, tu t'engages à indemniser le pauvre et sans défense google en cas de litige !

8. Le jeudi 26 juin 2008, 14:50 par rasp

En résumé, Google vient de lancer le facebook de l'information géographique :)

9. Le jeudi 26 juin 2008, 15:14 par Axel

Je contribue assez régulièrement à OSM et je ne pense pas que je contribuerai à Google Maps. Ce qui me plait dans OSM c'est la richesse de sa "grammaire".
On peut y décrire une multitude de choses : boites aux lettres de la poste, cinémas, piscines, piste cyclable, escalier, feux rouges...
Vous pouvez jeter un coup d'oeil ici pour avoir une vue plus exhaustive :
wiki.openstreetmap.org/in...

A partir de toutes ces informations, on peut générer des "cartes sur mesures", comme les cartes de vélo, les cartes de pistes de ski ...

Il existe très peu de cartes pour cyclistes et c'est le libre qui permet que ça existe.

Axel

10. Le jeudi 26 juin 2008, 15:18 par Steven

Je ne vois pas le rapport...

Là où je comprend moins google, c'est qu'ils auraient du se servir de map maker pour mapper des zones précisent pk pas dans un premier temps, mais sur la base d'OSM... puis effectuer ensuite un rendu de la base OSM pour les données qui les intéressent...

De plus ça leur aurait permit de faire des diff régionalisé pour voir automatiquement lorsqu'il y a de grosse mise à jour de carte (nouveau rond point par exemple) et ainsi automatiser la mise à jour...

Pour une fois ils ont mal travaillé chez google :)

11. Le jeudi 26 juin 2008, 15:21 par Steven

@Axel : Je contribue beaucoup à OSM (tiles@home ou mapping) et j'adore la plus part des choses que peut faire Google, mais je sais que je n'utiliserai jamais MapMaker... Non pas pour une raison technique, car il faut reconnaître même que la version d'édition en ligne est meilleure que celle d'OSM (c'est pour quoi la plupart des contributeurs utilisent JOSM ou Merkaartor), mais bien car ça n'a aucun sens :). A terme Google utilisera la base OSM donc je ne vais pas faire du travail en double...

12. Le jeudi 26 juin 2008, 15:32 par karouf

Google se contente d'outsourcer encore plus sa main d'oeuvre : au lieu d'avoir des équipes en Inde payées peu cher, ils auront maintenant des gens qui travailleront gratuitement pour améliorer leurs cartes dans des endroits qui ne les intéressent pas vraiment.
Google profite de l'importance que prend chacun de ses mouvements dans les médias et de la mode du tout-collaboratif (bien que la cartographie collaborrative soit une bonne idée, cf. OpenStreetMap :)).
Malgré tout ça ne fait aucun doute que les Google fanboys vont se jeter dessus... je pense que le jour où ils se réveilleront de leur g-dream, ils auront une sacrée gueule de bois.